Histoire, patrimoine et culture de Lorraine

Chapeau de paille et coquelicots

Edmond Louyot, peintre (1861-1920)

« Un peintre reconnu en Allemagne avant la Grande guerre, mais attaché à la France et au pays messin, sa petite patrie »

Né et mort Français dans le petit écart de la Lobe, à Arry, en Moselle, Edmond Louyot (1861-1920) est devenu Allemand en 1871 suite à la guerre franco-prussienne et au traité de Francfort. Il a été réintégré en 1919 dans la nationalité française. En Allemagne, on avait tout à fait oublié cet artiste décédé en tant que Français tandis qu’en France il fut longtemps considéré comme un sujet allemand. Son destin est indissociable et emblématique de celui de sa région d’origine, la Lorraine mosellane. Héritière de l’ancienne Lotharingie, divisée à plusieurs reprises au cours de l’Histoire, la Lorraine fut à nouveau partagée lors des trois guerres qui ont opposé la France à son voisin allemand. S’il fut reconnu comme un peintre de talent en Allemagne avant la Première guerre mondiale, Edmond Louyot resta attaché à son pays, la France, tout en regrettant que la mère-patrie l’ait retenu en quarantaine lors de son retour et ce, alors qu’il était bien malade. Sa petite patrie, celle qui lui tient le plus à cœur, c’est la Lorraine de son enfance, le pays messin et c’est cette terre qu’il peint avec le plus de sensibilité. Conservées dans des musées allemands et français, suite aux donations de l’auteur, les toiles de l’artiste se veulent un signe de rapprochement entre les deux pays qui furent longtemps ennemis.

Michel Louyot
ISBN : 978-2-491068-80-6
Livre broché tout en couleurs, 64 pages – 18,9 x 24,6 cm : 14 €

ROLAND ANDRÈS

Le peintre et sa difficulté d'être

« Un peintre messin contemporain »

Ce livre a pour ambition de faire découvrir la vie et l’œuvre d’un artiste peintre messin, Roland Andrès.

Intitulé « Le peintre et sa difficulté d’être », cet ouvrage résume le parcours de vie de cet homme.

Malgré les défis rencontrés au début de son existence, Roland Andrès a fait une découverte décisive dès son adolescence : l’œuvre du peintre Picasso, qui s’est révélée comme une véritable illumination pour lui.

Ce grand maître a su lui enseigner l’approche la plus directe et la plus libérée dans la pratique de la peinture.

Bien que reconnu pour son talent dans les œuvres figuratives et allusives, Roland Andrès nourrit en réalité une préférence pour l’abstraction, un domaine où il peut transcender toutes les limites.

En effet, pour lui, seule l’abstraction permet d’approcher l’infini.

Christian Schmitt
ISBN : 978-2-491068-77-6
Livre broché tout en couleurs, 94 pages – 18,9 x 24,6 cm : 20 €

René II, le vainqueur du Téméraire

Extrait de l'Histoire de Nancy

« Une contribution essentielle »

Cet ouvrage se propose de rendre plus accessible la contribution essentielle de Christian Pfister à l’histoire de l’affrontement entre les ducs René II de Lorraine (1451-1508) et Charles le Téméraire (1433-1477), incluse dans sa monumentale Histoire de Nancy, en l’isolant et en soignant sa présentation.

L’auteur souligne lui-même dans la préface de son ouvrage l’importance majeure de cet épisode dans l’histoire générale. «Comme, à l’époque des guerres bourguignonnes, ce rôle [de Nancy] devient tout à fait prépondérant, nous nous sommes peut-être trop attardé, au gré de quelques-uns, à raconter toutes les péripéties de cette lutte. Qu’on nous excuse, à cause de l’intérêt tragique présenté par ces événements, que nous racontons pour la première fois en Lorraine avec l’aide des chroniques suisses et alsaciennes ».

Ainsi mis en valeur, le texte de Christian Pfister éblouit par sa clarté et sa précision.

Christian Pfister
ISBN : 978-2-491068-74-5
Livre broché, 203 pages – 21 x 29,7 cm : 20 €

CREMER, LE VICTORIEUX

1870–1871

« Le récit enthousiaste d’un destin exceptionnel »

Le 12 mars 1871 Victor Hugo écrivait de Bordeaux à un jeune Lorrain nommé par Léon Gambetta Général des Armées auxiliaires de la Défense Nationale quelques mois auparavant. Voici ce qu’il lui disait :

J’ai reçu votre lettre, je l’ai communiqué à la réunion des représentants que je présidais. Depuis j’ai dû donner ma démission comme membre de l’Assemblée, soufflet à la réaction. Mais en m’éloignant de l’Assemblée, je n’en suis que plus près du peuple. L’Avenir est à la République. Elle compte sur vous.  Vous avez un cœur vaillant. Je vous serre la main. VH

Ce Général au « cœur vaillant », s’appelait Camille Cremer.Camille Cremer (1840-1876), Mosellan originaire de Sarreguemines, Officier républicain de grande valeur, loyal serviteur de Gambetta et du Gouvernement de la Défense Nationale, deviendra le héros méconnu de la guerre franco-prussienne 1870-1871.

Ce jeune Officier, âgé à peine de 30 ans au moment de la déclaration de guerre à l’été 1870, se battra brillamment, de la défense du pont de la Sarre à Sarreguemines le 7 août 1870 aux champs de carnages autour de Metz à Borny, Grigy et Colombey le 14 août 1870, à Rezonville, Vionville et Mars-la-Tour le 16 août 1870, jusqu’à Saint-Privat, Gravelotte et Amanvillers le 18 août 1870, à Servigny et Noisseville les 31 août et 1er septembre 1870, sans oublier Nouilly le 7 octobre 1870.

Fait chevalier de la légion d’honneur pour ses hauts faits d’armes le 10 septembre 1870, il réussira à échapper à la capture du camp retranché de Metz au moment où le Maréchal Bazaine livrait traîtreusement l’Armée du Rhin au Prince Frédéric-Charles de Prusse le 27 octobre 1870.

Le futur Général Cremer prit alors le chemin de la France pour continuer le combat contre l’armée prussienne en allant offrir son épée au Gouvernement de la Défense Nationale de Gambetta à Tours. De là, il enchaînera les victoires dans l’Auxois-Morvan et sur la côte viticole en Bourgogne-Franche-Comté, au cours du terrible hiver 1870-1871. Pour tous, il deviendra à jamais l’immortel vainqueur de Nuits le 18 décembre 1870 et le Libérateur de Dijon le 30 décembre 1870.

C’est ce destin exceptionnel que Patrick Serre vous invite à découvrir en marchant dans les pas du premier des Officiers-résistants de l’époque contemporaine.

Patrick Serre
ISBN : 978-2-491068-66-0
Livre broché, 186 pages – 15,6 x 23,4 cm : 20 €

Les témoins invisibles

Sites et édifices emblématiques disparus de Metz

« Leur destruction a amputé la ville d’une partie d’elle même »

Une ville est vivante et se transforme en permanence. Chaque période de l’histoire démolit et construit. Mais certaines destructions, loin de s’inscrire dans ce processus de renouvellement ordinaire, amputent la ville d’une partie d’elle même.
Quand des sites et monuments emblématiques disparaissent, seul en demeure le souvenir, essentiel pour la compréhension de la ville.
Cet ouvrage rassemble et synthétise la connaissance sur une vingtaine de ces « témoins invisibles » qui nous racontent l’histoire de la vielle cité messine.

Le grand amphithéâtre
Le palais de la Cour d’Or
La cathédrale ottonienne
Les anciennes portes Serpenoise
L’abbaye Saint-Arnoul hors les murs
Le palais des Treize
Le Champ-à-Seille
Les léproseries du pays messin
La Maison de Rabelais
Le Passetemps
La citadelle
La rue des Tanneurs
La caserne Coislin
Les ports, de l’antiquité à la période moderne
Les premières gares de voyageurs
Les premiers stades de football
La brasserie Amos
Le quartier du Pontiffroy
Le terrain d’aviation de Frescaty

Jacques Lonchamp
ISBN : 978-2-491068-60-8
Livre broché, 178 pages – 15,6 x 23,4 cm : 15 €

Les laminoirs à froid de Thionville (ETILAM)

Du feuillard d'acier à l'industrie du cycle (1920-2005)

« Une épopée industrielle mosellane »

Créée par Peugeot en 1920 puis propriété d’une firme sidérurgique du bassin de Longwy, la société Les
Laminoirs à froid de Thionville ne fut pas seulement un important producteur de feuillards d’acier, comptant notamment parmi sa clientèle les grands constructeurs automobile comme Peugeot, Renault ou encore Citroën. Spécialisée également dans les pièces pour cycles, elle fut le leader européen de la fabrication de jantes pour bicyclettes et motocyclettes. Les Laminoirs à froid de Thionville (devenus Etilam en 1995) étaient en effet le principal fournisseur des grandes entreprises nationales comme Peugeot, Solex et Motobécane ainsi que de plusieurs fabricants de cycles situés en Europe, en Asie, en Afrique et en Amérique du Nord.

S’appuyant sur des archives glanées aux Archives départementales de la Moselle et de la Meurthe-et-Moselle, aux Archives nationales à Paris, au centre des archives historiques de Peugeot ou encore aux Archives municipales de Thionville, ce livre retrace l’épopée industrielle (1920-2005) d’une firme mosellane jouissant d’une réputation mondiale. 

 

L’auteur.  Docteur en histoire de l’Université de Metz, Xavier Breuil est ancien collaborateur scientifique du
centre d’études de la vie politique (CEVIPOL) de l’Université Libre de Bruxelles et chercheur associé au Centre d’histoire de l’Université de Bourgogne-Franche-Comté. Spécialisé dans l’histoire du sport, il est également passionné par l’histoire industrielle, plus particulièrement celle de la sidérurgie et de la transformation de l’acier.

Xavier Breuil
ISBN : 978-2-491068-59-2
Livre broché, 298 pages – 15,6 x 23,4 cm : 19 €

« Comme dans un rêve »

Jean Cocteau à Metz en 1962

« Le séjour et les œuvres réalisées à Metz »

« Comme dans un rêve, Jean Cocteau à Metz en 1962 » relate le travail réalisé dans cette métropole lorraine par le poète un an avant de quitter ce monde.

Un travail d’une très grande portée symbolique puisqu’il concerne autant les décors qu’il exécutera pour Pelléas et Mélisande que les vitraux de l’église Saint-Maximin, cette tapisserie de lumière, comme ultime paradigme de sa pensée.

En réalité ces deux œuvres illustrent parfaitement le rêve qui habitait le poète.

Il l’avait porté si haut et si fort qu’on avait l’impression qu’il s’était transformé en un chant qui résonne encore sous les voûtes de cette petite église de la rue Mazelle.

 

 

L’auteur.  Christian Schmitt, critique d’art, essayiste et chroniqueur, est le spécialiste incontesté des vitraux messins de Chagall, Bissière, Villon et Cocteau, auxquels il a consacré quatre livres. Il est  aussi l’auteur d’un ouvrage consacré à son frère Jean-Louis, le peintre Trévisse (1949‒1998).

Christian Schmitt
ISBN : 978-2-491068-56-1
Livre broché, 194 pages – 15,6×23.4 cm : 17

Mon ami Jean

« La vie du lorrain Édouard Dermit auprès de Jean Cocteau »

« Mon ami Jean » raconte la rencontre improbable entre un jeune mineur de fond du Pays Haut qui s’essaye à la peinture, Édouard Dermit, et le célèbre poète Jean Cocteau. Une relation intense et féconde va s’établir entre ces deux êtres qui perdurera jusqu’à la mort de Cocteau. Elle contribuera à produire l’ultime chef-d’œuvre du maître, les vitraux de l’église Saint-Maximin de Metz, témoin de l’amour du poète pour son jeune protégé.
Dans son ouvrage, Christian Schmitt donne la parole à Édouard Dermit pour nous conter ce cheminement et cet aboutissement.

 

 

L’auteur.  Christian Schmitt, critique d’art, essayiste et chroniqueur, est le spécialiste incontesté des vitraux messins de Chagall, Bissière, Villon et Cocteau, auxquels il a consacré quatre livres. Il est  aussi l’auteur d’un ouvrage consacré à son frère Jean-Louis, le peintre Trévisse (1949‒1998).

Christian Schmitt
ISBN : 978-2-491068-48-6
Livre broché, 138 pages – 15,6×23.4 cm : 15

Écrire Metz

De l'antiquité à nos jours

« Metz sous la plume des écrivains »

Cet ouvrage examine la manière dont les écrivains ont évoqué la ville de Metz depuis l’antiquité jusqu’à nos jours. 

Il présente, par ordre chronologique, une sélection de quarante textes marquants d’auteurs reconnus ou méconnus. Tous les genres, histoire, récit, fiction, poésie, théâtre, chanson, correspondance, discours, sont représentés. L’ouvrage donne la meilleure part aux extraits des oeuvres. Les notices qui les accompagnent résument le contexte de leur création et explicitent la démarche de l’auteur.

Les amoureux de la ville trouveront dans cet ouvrage matière à nourrir leur passion et l’occasion, peut-être, de découvrir ou redécouvrir quelques écrivains, parfois tombés dans un certain oubli, qui la partagent.

 

Jacques Lonchamp
ISBN : 978-2-491068-43-1
Livre broché, 142 pages – 15,6×23.4 cm : 14€

Les ombrageux hercyniens

La saga des Schmid verriers

« L’histoire d’une grande famille de verriers à travers la Suisse, l’Allemagne et la France »

L’ouvrage de Christian Schmitt, à travers l’étonnante saga de sa famille, permet de découvrir un large pan de l’histoire des verriers en Suisse, Allemagne et France. On suit pas à pas la lignée des Schmid, d’abord pourchassés comme anabaptistes et marginalisés comme verriers dans la société paysanne du XVIe siècle, puis à la conquête d’une reconnaissance sociale comme « gentilhomme verrier » au XVIIe siècle, et même anoblis pour certains au début du XVIIIe siècle, et enfin comme capitaines d’industrie éclairés au XVIIIe siècle. Les lorrains pourront découvrir par exemple l’histoire du village de Verrerie-Sophie, constitué autour d’une des verreries de la famille, réuni plus tard avec celui de Styring pour donner la ville actuelle de Stiring-Wendel.

 

L’auteur.  Christian Schmitt, critique d’art, essayiste et chroniqueur, est le spécialiste incontesté des vitraux messins de Chagall, Bissière, Villon et Cocteau, auxquels il a consacré quatre livres. Il est  aussi l’auteur d’un ouvrage consacré à son frère Jean-Louis, le peintre Trévisse (1949‒1998).

Christian Schmitt
ISBN : 978-2-491068-44-8
Livre broché, 210 pages – 15,6×23.4 cm : 20€

Les JAULNY, les ARMOISES et leur château

« Tout sur l’histoire des familles possédantes et du château de JAULNY. »

L’ouvrage de Maurice Châteaux fait la lumière sur la succession des seigneurs de Jaulny depuis l’An mil jusqu’à la Révolution. Son étude minutieuse, version remaniée d’un précédent texte Jaulny, Armoises et consorts… publié en 1994, s’appuie sur près de trois cents pièces d’archives et travaux d’historiens.

Au-delà de la controverse sur la présence à Jaulny de Jeanne des Armoises, la « fausse Jeanne d’Arc de Metz », et de son mari Robert, que Maurice Châteaux réfute titres authentiques à l’appui, l’ouvrage permet de découvrir bien d’autres documents et épisodes passionnants. Par exemple, un inventaire détaillé de l’état et du contenu du château de Jaulny en 1761 et 1795, la présence de ses derniers châtelains à Versailles, leur implication dans les événements de Varennes, leur engagement à Valmy aux côtés des coalisés et au sein de l’Émigration royaliste.

L’auteur. Maurice Châteaux, juriste, chercheur en histoire locale, est l’auteur de plusieurs ouvrages sur l’abbaye de Saint-Benoît-en-Woëvre, la famille de Thiaucourt, les héros ignorés de 14-18 de Thiaucourt et Regniéville et la bataille de Morhange.

Maurice Châteaux
ISBN : 978-2-491068-42-4
Livre broché, 406 pages – 15,6×23.4 cm : 26€

Les monuments historiques de la ville de METZ
123 monuments célèbres ou cachés

« Pour découvrir ou redécouvrir les richesses de la ville. »

La ville de Metz est une des plus riches en monuments historiques du pays. À côté des édifices majeurs que sont la cathédrale Saint-Étienne, Saint-Pierre-aux-Nonnains, les maisons de la place Saint-Louis ou la Porte des Allemands, le lecteur peut découvrir dans cet ouvrage toutes les richesses cachées de son patrimoine religieux, civil et militaire.

La première partie du livre explique la notion de monument historique protégé et dresse un état des lieux au plan national et local. La seconde partie décrit tous les monuments historiques de la ville. Chaque monument est situé et analysé au plan historique et au plan architectural. Sa description allie documents anciens et vues contemporaines.

Jacques Lonchamp
ISBN : 978-2-491068-38-7
Livre broché, 224 pages – 21×29.7 cm : 16€
Ebook Kindle : 6€

Marly et Frescaty. Une histoire de métamorphoses.

« Une trajectoire historique riche et singulière. »

Ce livre relate pour la première fois l’histoire de Marly et Frescaty, entre Seille et Moselle, de la préhistoire à la période contemporaine. Il fournit au lecteur un maximum de clés de compréhension, en considérant, au delà des seuls faits locaux, les événements géopolitiques majeurs concernant la ville de Metz et les évolutions de longue durée touchant le “Pays messin”.

Il montre que le site de Marly et Frescaty a connu trois métamorphoses successives, à un rythme de plus en plus rapide.

Tout d’abord, ce territoire habité de manière diffuse par une population de paysans depuis le Néolithique et exploité de manière méthodique depuis l’époque gallo-romaine, voit se constituer le village ancien de Marly entre le VIIIe et le Xe siècle.

Ce village rural ancien, en évolution très lente jusqu’au XIXe siècle, se transforme en l’espace d’un siècle en un village rural moderne qui efface complètement les vestiges anciens. A la fin de cette période, le plateau de Frescaty bascule de sa vocation purement agricole, avec ses remarquables fermes-châteaux, à une vocation essentiellement militaire, avec le fort Saint-Privat, le terrain de manoeuvre et de tir, le terrain d’aérostation puis d’aviation.

Le village rural moderne se trouve lui-même englouti dans la banlieue de Metz durant la seconde moitié du XXe siècle, période pendant laquelle il se transforme, en raison d’initiatives individuelles, en une petite ville résidentielle et commerciale. Parallèlement, le plateau de Frescaty, frappé par le mouvement général de démilitarisation, tente de se trouver un nouvel avenir autour des activités tertiaires et de loisirs.

Une abondante iconographie complète et illustre un texte à la fois précis dans ses références et très abordable. Ce livre doit permettre à chacun de comprendre cette trajectoire historique riche et singulière.

L’auteur. Universitaire et marlien d’adoption, Jacques Lonchamp décrit avec précision et pédagogie les métamorphoses successives au cours des âges de Marly et du plateau de Frescaty.

Jacques Lonchamp
ISBN : 978-2-491-06802-8
Livre broché, 144 pages – 21×29,7 cm : 15€
Ebook Kindle : 6€

Le parler Lorrain du Pays Messin
version augmentée de « GLOSSAIRE DU PATOIS MESSIN »

« Alluré, beugne, chaucu, defrâler, encawé. »

Cet ouvrage décrit le lorrain parlé autrefois dans le pays messin. Le lorrain est une langue romane qui a été utilisée, avec de nombreuses variantes locales, dans la plus grande partie de la Lorraine, au sud de la frontière linguistique qui coupe la Moselle de Thionville à Sarrebourg. Son usage a commencé à décliner après la Révolution. Il s’est longtemps maintenu dans les campagnes tandis que le français, langue de la promotion sociale, a rapidement pris l’ascendant dans les villes au XIXe siècle. L’usage du lorrain s’est éteint au début du XXe siècle.

Ce « lorrain roman », comme il conviendrait de l’appeler, fait partie des langues d’oïl, qui se sont formées au moyen âge pour devenir les langues d’usage de presque toute la moitié nord du territoire français. Il faut distinguer le lorrain roman du francique mosellan, ou « Platt », langue du moyen allemand également dotée de variantes locales, qui reste encore parlée aujourd’hui au nord de la frontière linguistique. Il ne faut pas non plus le confondre avec le « français de Lorraine », c’est à dire le français régional qui colore le parler contemporain des lorrains. Ce français de Lorraine emprunte des termes aux deux langues autochtones, romane et francique, et les complète par de nombreux néologismes et termes argotiques, pas toujours spécifiques à la Lorraine.

Cet ouvrage est une nouvelle édition, augmentée et commentée, de l’ouvrage intitulé « Glossaire du patois messin », de Dominique Lorrain, édité en 1876. Parmi les nombreux livres parus entre la fin du XVIIIe et le début du XXe siècle dans le but conserver la mémoire du lorrain roman, il est un des seuls à proposer une analyse de l’origine des termes (romaine, celtique, germanique…) et à les comparer avec des formes proches d’autres langues. Il évite également de se perdre dans les innombrables variations de prononciation locales et propose une graphie relativement simple et lisible. Dans cette nouvelle édition un symbole distinctif repère les termes ayant survécu dans le français de Lorraine.

Dominique Lorrain
ISBN : 978-2-491-06812-7
Livre broché, 128 pages – 15,6×23,4 cm : 14€

Dictionnaire topographique, historique et étymologique des rues, places, ponts et quais de la ville de Metz

« Des noms chargés d’histoire. »

L’ouvrage de François-Michel Chabert sur les toponymes de la ville de Metz présente une grande importance pour qui s’intéresse à l’histoire de cette ville. En effet, son étude capture les dénominations populaires anciennes, parfois issues du moyen-âge, avant que les communes, progressivement dotées de pouvoirs d’urbanisme au XIXe siècle, ne les remplacent par les noms de notabilités locales ou ceux de gloires nationales ou internationales sans rapport avec la ville.

L’étude de François-Michel Chabert a été publiée en 1878, quelques années après l’annexion de la ville par l’Allemagne, alors que les autorités allemandes cherchent à germaniser l’Alsace-Moselle, en particulier en renommant les rues. Réaliser un inventaire des noms de rue français constitue un acte de résistance à cette germanisation forcée.

L’auteur propose une origine pour chaque toponyme, parfois contestée par d’autres historiens. Il y adjoint les innombrables anecdotes qu’il a pu rassembler. La présente édition est enrichie de nombreux commentaires et les lieux sont repérés sur un plan d’époque.

L’auteur. François-Michel Chabert fut un passionné d’histoire locale au temps de l’annexion de l’Alsace-Moselle. Sa vie étonnante est contée dans l’avant-propos du livre.

François-Michel Chabert
ISBN : 978-2-9564752-4-8
Livre broché, 100 pages – 15.59×23.39 cm : 13€
Ebook Kindle : 5€

Nancy, Monumental & Pittoresque

« Et la photographie vint à Nancy. »

L’album d’Albert Bergeret consacré à Nancy, paru en 1896, comporte deux parties.

La première est consacrée à la ville sous le règne de Stanislas (1736-1766), à travers 19 planches de gravures.

La seconde, la plus riche, illustre le Nancy de 1896, à travers 81 planches de photographies, reproduites grâce au procédé de phototypie dont Bergeret était un spécialiste reconnu.

Si certains clichés d’églises, sculptures ou institutions sont assez classiques, d’autres rendent parfaitement compte de la physionomie de la cité et permettent des comparaisons intéressantes avec la ville contemporaine.

L’auteur. Albert Bergeret fut un célèbre imprimeur de cartes postales du début du XXe siècle, membre de l’École de Nancy, constructeur de la célèbre villa art-nouveau qui porte son nom à Nancy et passionné par les débuts de la photographie.

Albert Bergeret
ISBN : 978-2-9564752-5-5
Livre broché, 190 pages – 15.59×23.39 cm : 14€
Ebook Kindle : 6€

Metz, Monumental & Pittoresque

« Metz assiégée et annexée en photographies. »

L’album d’Albert Bergeret consacré à Metz, paru en 1896, comporte quatre parties.

La première, intitulée « Metz, d’après d’anciens documents », regroupe une quarantaine de reproductions de plans, affiches et gravures en rapport avec la ville et son histoire.

La seconde, « Ancien Metz », propose des reproductions de seize oeuvres d’Auguste Migette consacrées à l’histoire de la ville et conservées dans ses musées.

La troisième, « Souvenir du blocus de Metz (1870–1871) », donne à voir seize photographies des installations militaires lors de cet événement tragique qui a précédé de quelques années la publication de l’ouvrage.

Enfin la quatrième partie, « Metz moderne », de loin la plus volumineuse, est composée de plus d’une centaine de clichés d’Henri Prillot. Ces clichés rendent compte de la physionomie de la cité et permettent des comparaisons intéressantes avec la ville contemporaine.

L’auteur. Albert Bergeret fut un célèbre imprimeur de cartes postales du début du XXe siècle, membre de l’École de Nancy, constructeur de la célèbre villa art-nouveau qui porte son nom à Nancy et passionné par les débuts de la photographie.

Albert Bergeret
ISBN : 978-2-9564752-3-1
Livre broché, 152 pages – 15.59×23.39 cm : 13€
Ebook Kindle : 6€

Histoire du football lorrain

Romans, nouvelles, récits

SERVA AMOROSA

« Ce livre, c’est celui de la sororité, des femmes, des mères aussi. Un chant à la vie, à la tendresse, aux nourritures partagées » (Annie Ernaux) 

Nous sommes deux sœurs + deux sœurs. Un trèfle à quatre filles. Une sororie. Deux sœurs nées avant la Seconde Guerre mondiale. Deux sœurs nées après.
Entre nous quatre, l’unique frère dont l’omniprésence dans la mort nous agglutine tous les jours davantage. Il était beau. Je lui ai toujours trouvé un air de John-Fitzgerald Kennedy.
On n’élève pas des enfants de la même façon, avant ou après la mort de l’un d’eux ni avant ou après un conflit mondial. Ce qui paraît essentiel avant est dérisoire après. Le primordial devient risible. L’indispensable se change en accessoire et superflu.
Marie-Laure et moi avons joui d’une liberté totale. Nous avons eu trois mères. On n’est jamais trop aimé. L’envers de la médaille, trois chagrins, trois douleurs, trois culpabilités, lorsque nos mères vieillissent, perdent la mémoire, meurent, nous laissant seules. Quand un coup de téléphone m’a appris la mort de notre mère, au matin du premier janvier 1993, je n’ai eu qu’un désir, revenir en Lorraine, retrouver mes trois sœurs et reconstituer le trèfle à quatre filles.

L’auteur. Mireille POULAIN-GIORGI est née en 1948, à Villerupt. C’est dans cet ancien fief sidérurgique que ses quatre grands-parents italiens sont venus travailler en 1920.
À 40 ans, l’autrice a tenu à graver la vie de sa grand-mère paternelle, femme 2ème sexe, née au 19e siècle, dans ECCO LA DONNA, que préfaça Cavanna. Prix Georges Navel.
Le jour où meurt sa 3ème mère, elle terminait d’écrire SERVA AMOROSA. Pour que ne disparaisse cette génération de femmes, servantes aimantes, silencieuses, qui n’ont jamais rien demandé à la vie et sont passées comme passe une saison de feuilles.
Ainsi se clôt ̶ en un siècle ̶ une histoire d’amour et de mort, tout imprégnée de femmes qui se sont sacrifiées pour que l’harmonie règne dans la famille.
Une histoire en deux tomes, afin que nulle ne meure.
« Cette lignée dont vous êtes la scriptrice et la voix porteuse des injustices historiques » lui a écrit Annie Ernaux, première femme en France Nobel de littérature, qui lui a fait l’honneur de lire ECCO LA DONNA et SERVA AMOROSA.

Mireille POULAIN-GIORGI
ISBN : 978-2-491068-65-3
Livre broché, 178 pages, 13.97×21,59 cm : 17€

Un chouan lorrain
Suivi d'un essai sur la "mitoyenneté"

« Un dialogue entre un Français de l’étranger et un émigré de l’intérieur

Un neveu et son oncle. Français de l’étranger. Emigré de l’intérieur. C’est ainsi que chacun d’eux se qualifie. Longtemps absent de France, le neveu retrouve l’oncle qui avait enchanté son enfance. En apparence, leurs destinées sont dissemblables. Mais « le neveu écoute l’oncle et l’oncle écoute le neveu » si bien qu’ils se rapprochent. Lorsque l’oncle décède, c’est le neveu, à savoir le narrateur qui est chargé de la succession. Une occasion unique pour le Français de l’étranger de tenter de comprendre les ressorts secrets qui animent l’émigré de l’intérieur. « Il y avait quelque chose d’à la fois touchant et amusant de voir cet homme de la terre chercher ses mots pour qualifier ses attachements, il parlait de son appartenance, de sa retirance ». Ce récit, bref, mais dense, est un cri. Cri sourd d’un Français ordinaire, d’un vieil homme qui sent le sol s’effondrer sous ses pieds, d’un arbre meurtri par le temps qui dans un ultime élan s’en va quérir dans « les fonçailles » de l’Histoire les signes de sa singularité. 

L’auteur. Michel Louyot est né en Lorraine le jour des accords de Munich. Ce diplomate a vécu plus de vingt ans en Europe centrale, orientale et en Russie, avant la chute du Mur, puis a enseigné près de dix ans la littérature française à l’université de Kurumé au sud du Japon. Ecrivain de la frontière, Michel Louyot cherche au moyen de l’écriture un enracinement dans ce que Simone Weil appelle « la partie muette » et qu’il désigne comme « la mitoyenneté » vécue comme valeur. Ce nouveau territoire invisible et extensible à l’infini, il le nomme Lorraine et il en fait de manière évidente ou latente le véritable personnage, le vrai sujet de ses livres. « Un chouan lorrain » lui a valu en 2016 le Prix Erckmann-Chatrian, « le Goncourt lorrain ».

Michel Louyot
ISBN : 978-2-491068-51-6
Livre broché, 118 pages, 13.97×21,59 cm : 14€

La conjuration de l’abbaye de Saint-Benoît-en-Woëvre
Roman historique

« Une plongée au cœur de la Lorraine médiévale. »

L’intrigue politico-religieuse de ce roman se déroule au milieu du XIIe siècle, au temps de la fondation de l’abbaye primitive de Saint-Benoît-en-Woëvre, dont ne subsiste aujourd’hui presque rien. Elle nous plonge dans les arcanes d’une conjuration orchestrée pour soustraire la fragile fondation à l’adversité et à la ruine.

Le vénérable couvent cistercien ne pouvait renaître du néant que par le prisme du roman, bâti sur quelques rares réminiscences historiques.

Sur fond de rivalité entre les Trois Ordres, au cœur des hauts lieux de l’histoire Lorraine – Saint-Benoît-en-Woëvre, Hattonchâtel, Thiaucourt, Mousson, Gorze et la vallée du Rupt-de-Mad, – beaucoup des enjeux sacrés et profanes du « temps des cathédrales » refont ainsi surface.

L’auteur. Maurice Châteaux, juriste, chercheur en histoire locale, est l’auteur de plusieurs ouvrages : sur le château et la famille de Jaulny, la famille de Thiaucourt, les héros ignorés de 14-18 de Thiaucourt et Regniéville et la bataille de Morhange.

Maurice Châteaux
ISBN : 978-2-491068-35-6
Livre broché, 340 pages, 15.59×23,39 cm : 24€

Le miroir du Lindre

« Voyage lent au royaume de l’enfance qui mène vers la destinée paternelle et au-delà vers le sort de la Lorraine. »

Le Lindre. Le nom autant que le lieu fascine. C’est dans l’Étang de Lindre que prend sa source la Seille qui donne son nom au petit pays d’où la famille de l’auteur est originaire. Lindre. Le mot a-t-il à voir avec lianes, ligneux, linéaments ou encore lindor le sept de carreau du nain jaune ? Est-ce pour délier les nœuds ou relier les liens que l’auteur se penche sur les eaux dormantes, y plonge et les sonde ? La période se prête au retour sur soi, au pas de côté. Le trésor est là, à portée de main. Voyage lent au royaume de l’enfance qui mène vers la destinée paternelle et au-delà vers le sort de la province frontalière et les régions obscures et fertiles de l’entre-deux.

L’auteur. Écrivain longtemps en charge des affaires culturelles à l’Est de l’Europe et à l’Orient de l’Asie, Michel Louyot est l’auteur d’une œuvre romanesque dont les titres marquants sont “Lorraine”, “La main aux algues”, “La lettre de Corée”, “Un chouan lorrain”, “Olya”.

Michel Louyot
ISBN : 978-2-491-06830-1
Livre broché, 108 pages – 14×21,6 cm : 14€

Le triptyque d’Ehpadange
ou Quand le centenaire se rebiffe…

« Le roman d’une révolte dans un EHPAD lorrain au temps du COVID. »

Et si vous vous réveilliez un jour sans comprendre ce qui vous arrive.

Et si vous vous retrouviez enfermé, nourri, logé, blanchi dans un silence criminel.

Et si vous distribuiez des plateaux repas comme une coupable.

Et si vous n’aviez de ressources que d’envoyer des lettres à un fantôme peut-être.

Et si vous vouliez que cela change.

Ce sont les chemins que propose ce texte, des chemins qui mèneront vers un avenir tout à fait inattendu.

L’auteure. Flora Giardi propose dans ce quatrième livre et premier roman une histoire pleine d’humanité et de fantaisie qu’elle situe dans un EPHAD lorrain pendant la première vague de la pandémie du COVID.

Flora Giardi
ISBN : 978-2-491068-28-8
Livre broché, 148 pages – 15.59×23,39 cm : 12€

Poussières de minette

« La vie autour de la mine, dans les cités minières de Valleroy (Meurthe-et-Moselle). »

Des fantômes surgis du passé, des existences aujourd’hui oubliées traduisent la vie autour de la mine et rappellent nos origines, notre histoire.

Pour que le lien demeure entre ceux qui ont tissé le monde d’aujourd’hui et les autres, suivons le destin de Yo, Giovanna, Brigitte. Ils sont là, étrangement pareils à nous et parfois bien différents.

Pourtant nous nous devons de connaître ces racines, d’y réfléchir et d’entendre les échos qu’elles éveillent dans notre quotidien parce que les histoires et l’Histoire se répètent.

L’auteure. Native de la région de Briey, région des mines de fer, Flora Giardi vit près de Metz et consacre son temps à la création. L’écriture est un des chemins qu’elle suit avec passion.

Flora Giardi, 2019
ISBN : 978-2-491068-00-4
Livre broché, 110 pages – 15.59×23,39 cm : 11€